Cʹest lʹeuphorie du départ. Un départ qui clôt plus dʹune année de préparation, enfin surtout pour Elisabeth. Après deux jours de temps calme, le vent forcit. Nous voguons vers le Cap-Vert, seule étape de cette transat. Nous apprenons à nous co
Sur le bateau, on barre, on veille, mais on a besoin surtout de manger et dormir. Certaines dʹentre nous ont le mal de mer. Dʹautres non. Cʹest comme la maladie. Nous nʹavons pas toutes eu le même cancer, ni les mêmes traitements après lʹablati
Quatre dʹentre nous se sont fait ôter un sein (voire les deux). Nous sommes à mi-traversée et nous nous baignons au milieu de lʹAtlantique. Nous nous racontons, nous nous mettons à nu, mais la pudeur reste. La reconstruction des seins est souve
Après un cancer, il y a souvent la peur de la récidive. Et jusquʹà ce que tous les traitements soient terminés, la maladie se rappelle à notre bon souvenir. Celles qui prennent lʹhormonothérapie le savent. Le bateau nous aide à maîtriser nos pe
Comment raconter sa propre maladie, quand on recueille les confidences à bord ? Je me livre, dans ce dernier épisode, à propos de mon cancer, de ma traversée de la maladie et de ma difficulté dʹêtre à la fois actrice et témoin, dedans et dehors
Ce qui nous lie avant ce départ, cʹest lʹangoisse de lʹinconnu de cette transatlantique mais aussi lʹenvie de larguer les amarres, de vivre autre chose que la maladie.Francesca