Ethnoscenologie, il est inspirant ce terme, je ne le connaissais pas mais il m’a fait voyager. Il m’a emmené vers des confins, vers du primitif et puis j’ai été cherché des définitions plus cognitives. J’en ai lu de nombreuses, très érudites mais celle que j’ai préféré avait l’humilité d’une question : « l’espèce humaine a-t-elle le spectacle dans le sang ? » Ses créations nous re-connectent à notre aptitude primate à mettre nos corps en scène pour incarner un imaginaire. Mais Naéma ne se limite pas à une dimension esthétique et corporelle, elle utilise cette science, cet art, au service d’un message plus personnel. Elle a choisi de rassembler, son mantra : la diversité. Naéma, est de cette trempe de femmes dont on entend parfois parlé au détour d’un article, d’une sortie de théâtre. Cette trempe de femmes, dont ceux qui ont la chance de travailler avec, ne tarissent pas d’éloges, mais va savoir pourquoi, elle reste un être de l’ombre. Pourquoi ces femmes fortes, puissantes d’amour et de sensibilité n’ont pas plus le devant de la scène ?

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