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Podcast EP#002 – Tuer le temps lors d’une invalidité à 100%

Podcast EP#002 – Tuer le temps lors d’une invalidité à 100%

Released Monday, 19th February 2018
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Il peut arriver, suivant la pathologie que l ‘on a, de se retrouver entre 75 & 100% invalide, ce qui engendre une assurance invalidité à 100%, du moins en Suisse. Ce fameux 100% d’invalidité, signifie la mort de toute carrière professionnelle, voir sociale dans certain cas.

En prenant en compte cela, on se rend vite compte, lors de l’annonce, qu’il ne sera pas aisé de remplir le reste du temps que la vie nous réserve.

Bien qu’au début, on considère à tord, que l’on est en vacances, on se rend vite compte qu’après 2-3 semaines, ce mode de vie restera ainsi. Plus d’obligations d’horaires, plus de rencontres au détour d’une rue en allant travailler, plus moyen de dire « je fais ceci comme travail ». L’invalidité touche donc tous les aspects de sa vie et il faut trouver le moyen de tuer le temps qui passe, sans perdre la notion du temps et ainsi continuer d’avoir une vie plus ou moins « normalisée ».

Mais comment tuer ce temps??

Car c’est à cette question qu’il faut réussir à répondre. Face à un temps de liberté infini, l’impression d’être submergé par un tsunami qui peut paralyser est vite arrivé.

Il est important de mettre en place une routine de base avec divers éléments mobiles. Étant dit que l’on a autant de temps que l’on veut pour faire les obligations courantes (courses, paiements, ménage, etc), autant déjà les mettre dans des cases ou des jours.

Par exemple: 

  • lundi & samedi: ménage
  • mardi: courses pour la semaine
  • mercredi: paiements/administration
  • jeudi: lessive
  • vendredi: préparation du semainier & vérification des médicaments
  • dimanche: repos/far niente

En plus de cet horaire de fond, y ajouter des activités dites de loisir:

  • natation
  • voir des amis/connaissances
  • lecture
  • ballade / sport
  • etc etc

Je dirais qu’idéalement ces activités de loisir soit simple à déplacer. Ceci permet d’avoir une bonne souplesse dans son emploi du temps en cas de besoin, comme par exemple passer 2-3 jours avec son amoureux/se.
Il ne faut pas non plus considérer ces activités dites de loisir comme obligatoire, mais bien comme du loisir. De ce fait, si on rate 1 jour ou 2, il ne sera pas grave ou dépaysant.

Je considère, qu’il est important de mettre une activité sportive extérieure par jour afin de garder la forme et ne pas se retrouver enfermé durant toute la journée sans rien faire. Une simple marche de 30 minutes fait déjà l’affaire.

Un horaire?

Afin de garder un rythme de vie qui ne soit pas pénalisant, et surtout bon pour le moral, des horaires sont aussi à se donner ou fixer. Ceci concerne avant tout les heures de levés et couchers.
Notre corps de réagira pas de la même manière si on se lève tard et que l ‘on se couche tard que si on se lève vers les 8h00 afin de profiter dès 9h00 de la journée et ainsi avoir de la luminosité tout au long des activités prévues.

Même avec tout ceci comme éléments, je peux vous dire qu’il n’est pas simple de s’y tenir dans le temps. J’arrive très vite à me déphaser et me retrouver à 5h00 du matin à aller au lit après avoir dépasser tous mes propres horaires.
Ceci a des répercussions sur ma vie de tous les jours. En effet, une fois que l’horaire a été décalé, il faut le remettre sur les rails. C’est un peu comme vouloir déplacer un camion et demande, de ce fait, beaucoup d’énergie.

Alors oui, être à l’assurance invalidité semble le bon plan pour tout le monde. Avoir autant de temps que l’on veut pour faire tous les projets que l’on a en tête, pouvoir « profiter » de la vie à fond sont les premières images qui viennent à l’esprit de la majorité de ceux qui ne sont pas « bénéficiaires » d’une rente AI.
Il ne faut pas oublier que si les personnes qui sont à l’AI y sont, ce n’est pas sur un coup de tête, mais bien pour une pathologie handicapante dans la vie de tous les jours. Sans compter que le « salaire » n’est pas celui d’un premier ministre, mais est au maximum au 80% du dernier salaire touché.
Rien qu’avec ces éléments, il faut bien se rendre compte que les rêves s’envolent vite et font place aux obligations de base: nourriture, loyer, électricité, assurances diverses et variées, abonnements de téléphone, tv, etc  Ce qui fait qu’en fin de mois, il ne reste pas grand chose pour vivre dans la majorité des cas.

Si l’on connait une personne qui bénéficie d’une rente AI à 100%, avant même de se dire, il en a de la chance, se pencher sur sa situation journalière et mensuelle. Et c’est seulement à ce moment là que l ‘on peut imaginer un tant soit peu par quoi il passe. Encore faut-il être doué de compassion, ce qui n’est pas donné de nos jours.

Le mot de fin?

Quand on ne connait pas la situation économique, mentale et la pathologie d’une personne, il ne faut pas la juger par des « on dit » mais bien par une approche humaine en allant vers elle et s’intéresser non pas à son parcours professionnel, mais à son parcours de vie. Il est souvent surprenant de voir à quel point, un simple être Humain que l’on croit « normal » peut être héroïque juste par le fait de se lever le matin.

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