Gladys Lutz, docteure en psychologie du travail et présidente de l’association Additra
La consommation des psychotropes est peut-être une réalité que l’on essaye de fuir, un moyen de s’échapper de son travail ? Comme le fait dire Philip K. Dick par l’un de ses personnages dans Substance Mort “Il y a des fois où je voudrais devenir fou. Mais je ne sais plus comment on s’y prend. C’est un art qui s’est perdu. Il existe peut-être un manuel là-dessus.”
Ou encore est-ce un moyen d’accéder au niveau de production de son travail, de réaliser sa tâche ? Le Redbull des chauffeurs Uber, le vin des dîners d’affaires, le café de presque tout le monde en fait. Sommes-nous de plus en plus artificialisés ? Sommes nous de plus en plus le résultat de notre propre effort face à la nature ? Où le dopage serait la variable d’ajustement de la production de l’humain-machine, bref que disent les addictions de notre rapport au travail ?
Gladys Lutz a notamment co-écrit à six mains “Se doper pour travailler”, chez Eres, sous la direction de Renaud Crespin Sociologue de sciences Po et Dominique Lhuillier chercheure au CNAM.
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