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Épisode 25 : La nuit, des livres s’écrivent dans ma tête. Nuit du 11 au 12 janvier 2021. Version voix

Épisode 25 : La nuit, des livres s’écrivent dans ma tête. Nuit du 11 au 12 janvier 2021. Version voix

Released Saturday, 30th January 2021
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Épisode 25 : La nuit, des livres s’écrivent dans ma tête. Nuit du 11 au 12 janvier 2021. Version voix

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A la poursuite de la douceur. J’ai lâché des cordes rugueuses que je tenais fermement depuis trop longtemps. Elles portent encore la trace de quelques écorchures, ci et là d’un ancien temps. D’une autre vie. Mon nouveau souffle les poussera d’un autre air plus loin vers un ailleurs. Je gonflerai mes joues pour les pousser plus loin. J’ai terminé de lire “en finir avec la culture du viol” J’ai commencé à lire “les émotifs talentueux.

J’ai fermé un chapitre là-bas, et ouvert un nouveau chapitre ici et maintenant. Fermé une porte et ouvert une autre. Comme sur le calendrier de l’après. De l’à peu près. Ou de là, prêt. On ne sait pas encore comment ça s’écrit. L’orthographe, l’épitaphe, l’autographe, le paragraphe…

Mon legging a été absorbé, aspiré dans les méandres de Morphée au petit matin après-midi. Comprenez par-là, qu’il aurait pu se sauver dans les recoins d’une couette crapuleuse. Et j’aimerais m’y perdre aussi et peut-être y trouver le sommeil qui me manque.

Et mon legging à l’angle des boutons de la housse, par cette même occasion. Ma tête pense, panse, et recense toutes ces idées ruisselantes en cascade. Fatigue, prends-moi au creux de tes draps. Emporte- moi, pour y mettre de l’ordre imagé toute en rêverie.

Couds mes yeux éphémères, qu’ils voient dedans au lieu du dehors, au lieu de s’agiter au gré des néons de l’écran. Juste cette nuit.

Éteins mes pensées, au profit de mes rêves, laisse-moi partir pour mieux revenir, je ferai vite, j’effleurerai juste en coup de vent le marchand de sable, j’ai besoin de quelques heures à peine je serai là au petit matin.

A l’aube de cette autre vie. J’ai tenté la musique pour m’envoyer voyager sur d’autres ondes, j’ai posé ces lignes pour les tatouer dans d’autres mondes. Pourtant mon corps tapi dans l’ombre de la nuit, j’ai les phares dans la tête. Au petit matin mes yeux se seront cousus trop tard, ils peineront à s’ouvrir pour commencer ce mardi. Mon sourire sera endormi jusqu’à l’heure du rendez-vous. Il est vrai, à cette heure-ci, les autres nuits j’écris. Lunettes sur les yeux, doigts glissant sur la feuille, un peu d’encre au bout d’une phalange.

Tendre murmure d’un bout de moi chuchotant des phrases dans mes cheveux. Décoiffés.

Loin de moi l’idée d’en faire un drame, mais comprenez-moi : Je suis là à vous écrire quand ma vie demande un peu plus d’ordre.

Un autre rythme. De la lumière du jour et quelques balades à l’air libre. D’un air ivre. Tantôt poète tantôt trash. Cette nuit, Marie-Antoinette est entrée dans ma tête. Marie qui? Qui est entré dans ma tête? Marie couche toi là et dors !

Tête de linotte! Tête de lit sotte! Ôte-toi de là laisse-moi la place, laisse - moi l’espace! Il est dix craies. Bizarre comme paradoxe.

Petite voix rattrape tes mots avant qu’ils ne me frappent un coin de tête si fort, que je rouvrirais les yeux pour les écrire.

Il manque une odeur chaude suave et sensuelle tout près de moi. Au creux d’une oreille, au bout, au bord de mes lèvres. Une odeur connue jadis tout près du pont. Une odeur enlaçante, Une sueur enivrante, Tu as fondu ma peau, Tu as fendu mes peurs. J’ai imaginé où tu étais, Dans les bras de qui. J’ai ragé d’imaginer, Et de ne pouvoir taire, Ces images inenvisageables, Que ma tête entêtée- Un tantinet casse couilles- M’a jeté à la gueule.

Je ris... Active ta pastille verte s’il te plait, Que je puisse t’imaginer penser m’écrire, Que je puisse te voir dans mes souvenirs et dans ton lit

Que je puisse te lire mes songes à ton endroit - A ton envers, à ton être tout entier - A toi dessus et à tes dessous - Et toi tous les étés tous les hivers - A toutes tes parts, diverses et variées, à tes ombrages et lumières - A tous tes opposés- A tes oxymores et tes baisers J’écris. Je crie. Je hurle, j’en chante ! La nuit j’écris des livres dans ma tête. Quand je m’emmêle les pensées. Quand mes pinceaux s’en mêlent.

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