Patrice: On synthétise tout de suite ce qu’on appelait avant dans un ancien langage lié au bouddhisme, « l’illumination », qui avait été simplement un Eurêka aujourd’hui par rapport à la conscience. Merci Einstein, parce que ce mot là est devenu banal grâce à lui. Mais faut pas le banaliser en disant : « J’ai un Eurêka! » Ça permettait de remettre en cause complètement l’existence et notre conscience dans ce qu’on était. Et non pas juste un moment éphémère: « Ah j’ai un Eurêka! Qu’est-ce que j’en fais? » Non. Il nous a transfiguré dans l’instant pour faire vivre tous nos sens différemment. Caroline: Après on a quand même dû récupérer, s’informer beaucoup, récupérer de la connaissance pour pouvoir aussi nous exprimer, partager et mettre des formes sur ce qu’on vit.