Théodore Rousseau (1812-1867) représente une des figures majeures de ce que l’on appellera "l’école de Barbizon". Artiste rebelle, il s’insurge très tôt contre les règles académiques inhérentes à la peinture de paysage. Il estime que la peinture de paysage doit être considérée pour elle-même, sans qu’il soit nécessaire de la sublimer. La forêt devient son sujet de prédilection. C’est dans cet atelier grandeur nature qu’il trouve l’inspiration et qu’il révolutionne le genre pictural, une génération avant les impressionnistes.

Témoin de la dévastation des forêts, cet amoureux de la nature - qui « entend les voix des arbres » et qui comprend « le langage des forêts » -, cet écologiste avant l’heure, se révolte auprès de l’administration pour sauvegarder ce patrimoine national, fragilisé par l’abattage massif des arbres dû l’industrialisation.

L'exposition « Théodore Rousseau. La Voix de la forêt » retrace, à travers une centaine d'oeuvres, l'incroyable parcours de cet artiste engagé et passionné.

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