Les jeux de société sont bons pour plusieurs choses. Pour le social, bien sûr. Aussi pour nous garder en forme cognitivement. C'est également une bonne occasion pour manger des chips et boire de l'alcool ou du café (n'oubliez pas de bouger à l'occasion pour pas vous magasiner un crise cardiaque hohoho!). Parfois, le jeu de société exerce notre patience lorsqu'un taouin prend une éternité à jouer son tour. Il nous force aussi à faire preuve de miséricorde lorsque nous surprenons un joueur à "remettre les règles en question même si c'est écrit dans le christie de livret" (Orapadfassil, Ian, Le Jeu, Nous Y Reviendront, Éditions Pinouchia, 1812) ou tout simplement de prendre un tricheur en flagrant délit. Il nous oblige également à être généreux lorsqu'un joueur décide de revenir en arrière 3 tours plus tard. À l'occasion, le jeu nous fait découvrir de nouvelles choses, comme par exemple la recette d'un spiritueux, la vie d'un grand homme d'affaire, ou l'origine d'une expression. Je pense par exemple à "Rubis sur  l'ongle", expression datant du XVIIe siècle (1640) qui est revenue à la mode dernièrement en grand partie grâce à un notable d'influence de la Montérégie, M. Franfwi Clerk esq.

"Le rubis, ici, est en fait le nom donné à la dernière goutte de vin lors de beuveries. Celle-ci était alors versée sur l'ongle, puis léchée. Au fil du temps, c'est devenu une métaphore pour dire « payer jusqu'au dernier centime." - CLERK, F, C'est en Jouant qu'on Joue, Éditions Un Fou dans une Poche, 2024.

Bon épisode.