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Haïti: l’arrivée des troupes va «redonner confiance à la population»

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Released Monday, 20th May 2024
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Achim Lippold a joint Leslie Voltaire, un des neuf membres du nouveau Conseil présidentiel de transition en Haïti. L'arrivée des premiers policiers kenyans se rapproche - Nairobi parle d'un premier contingent déployé dans les prochains jours. Et la capitale haïtienne se prépare pour les accueillir, notamment sur le plan logistique, avec l'aide des États-Unis.

Beaucoup d’Haïtiens reprochent au Conseil présidentiel de transition d’être plus occupé par des luttes internes que par l’intérêt du pays. Leslie Voltaire estime qu’il n’y a pas vraiment de luttes internes au CPT, mais « dans les secteurs qui ont envoyé leurs représentants ». « Dès qu’on aura un Premier ministre, on va établir un Conseil national de la sécurité », promet-il, « parce qu’on a une feuille de route qui comprend la sécurité, et à la fin les élections ».

Pour ce qui est des préparatifs pour accueillir la force multinationale, « il y a un séminaire qui se fait à Washington avec la police haïtienne et les représentants des Kényans ». « Et aussi les Américains », souligne Leslie Voltaire, « parce qu’ils « ont promis de soutenir la logistique et le financement de cette force » : ils ont déjà apporté en Haïti des équipements létaux et non létaux, et sont en train de construire des logements préfabriqués dans la zone de l’aéroport pour accueillir 200 troupes kényanes, qui vont commencer à travailler avec la police haïtienne pour l’entraîner. Elles doivent aussi reconnaître le terrain pour accueillir les autres troupes – 1 000 policiers et soldats kényans ont été promis. Le Bénin, le Bangladesh, l’Argentine ont aussi promis des hommes, « et dans les Caraïbes, on peut avoir des troupes des Bahamas, de la Jamaïque et de la Barbade ».

Pour Leslie Voltaire, « ce ne sera pas suffisant » pour ramener l’ordre dans le pays « mais cela va redonner confiance à la population », et « on espère que d’autres pays viendront ». C’est une intervention pour appuyer la police, souligne-t-il, « et on espère qu’après ces vingt mois, on aura une police spécialisée qui pourra s’atteler aux tâches de démantèlement de gangs ».

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Fête du drapeau

Ce dimanche, c’était la 221ème édition de la Fête du drapeau en Haïti – une célébration du drapeau haïtien. Lors de la cérémonie, écrit Alter Presse, le Conseil présidentiel de transition a appelé à un « grand ralliement » pour la reprise de toutes les activités sur le territoire national et un retour à la vie normale. « La fête du drapeau doit nous rappeler aussi qu’il n’y a pas de territoire perdu », a insisté un des conseillers. Mais, souligne Le Nouvelliste, la mairesse de Tabarre, Nice Simon, qui a elle aussi pris la parole, « croit au contraire que l’État ne contrôle plus l’intégralité du territoire ». Elle a souligné que « les mairies sont prêtes à aider à recoudre les morceaux du tissu du drapeau national en s’engageant aux côtés du gouvernement central ».

Luis Abinader réélu

En République Dominicaine, réélection ce dimanche dès le premier tour du président Luis Abinader.El Dia note que le président promet déjà de ne pas se représenter, et annonce comme il l’a promis une réforme constitutionnelle « pour éviter que la continuité du pouvoir ne dépende des caprices personnels du président en exercice ». Il ne parlait pas de lui, mais El Caribe note que Luis Abinader est aujourd’hui le président qui rassemble, depuis trente ans, le plus de pouvoirs, si l’on en croit les résultats de ce dimanche (19 mai 2024), entre la présidentielle et l’élection des députés.

Pour ce qui est des réactions venant du voisin haïtien, pas encore d’articles dans la presse haïtienne ce lundi 20 mai au matin, mais dimanche, alors que les votes étaient en cours, Le Nouvelliste rappelait qu’Haïti était un des principaux sujets de la présidentielle dominicaine - avec des candidats qui avaient intensifié leur discours anti-migratoire, et plus de 250 000 Haïtiens qui ont fait face à la déportation forcée en 2023. Car, écrit le quotidien, « les Dominicains craignent une contagion des problèmes haïtiens, tels que l’insécurité et la migration massive ». Un sondage indique que « 65% des électeurs ont pensé à la situation en Haïti au moment de décider de leur vote », sachant que le président Abinader a adopté lors de son premier mandat « une position ferme sur le contrôle des frontières et la migration ».

À lire aussiHaïti et la présidentielle en République Dominicaine

Crise diplomatique entre l'Argentine et l’Espagne

De voyage en Espagne ce week-end, le président argentin Javier Milei a traité - sans la nommer explicitement - l’épouse du Premier ministre espagnol Javier Sanchez de « corrompue ». Ce qui a provoqué une crise diplomatique entre les deux pays…

Pagina 12 publie en Une un photomontage de Javier Milei, l’affublant d’une gigantesque langue – sous-entendant qu'il parle trop. De fait, « il est inacceptable qu’un président en exercice et en visite en Espagne insulte l’Espagne et le président du gouvernement de l’Espagne », insiste le ministre des Affaires étrangères espagnol repris par Rio Negro. El Dia précise qu’après les propos du président argentin, l’Espagne rappelle pour consultation son ambassadeur à Buenos Aires. Et exige des excuses, mais selon le porte-parole du président cité par Clarin : « vous pouvez être sûr qu’il n’y aura pas d’excuses ». Le ministre de l’Intérieur argentin affirme de son côté que « les agressions viennent du gouvernement de Pedro Sanchez ».

La presse argentine se désole de ce nouveau conflit diplomatique : « Milei a déployé une politique étrangère basée exclusivement sur son idéologie, ses préférences personnelles et ses pulsions passionnelles incontrôlables. Il s'agit également d'une vision biaisée et négationniste de la réalité mondiale actuelle », assène Clarin. « Antidiplomatie », titre Pagina 12, qui rappelle que le conflit diplomatique avec l’Espagne s’inscrit dans une « saga plus large » : la Colombie a elle aussi rappelé son ambassadeur à Buenos Aires, Javier Milei avait traité son président de « communiste assassin ». Clarin insiste sur le « coût de ses fautes », coût économique important pour un petit pays comme l’Argentine très dépendant du reste du monde. Avec entre autres des relations tendues avec ses deux premiers partenaires économiques, le Brésil et la Chine.

À lire aussiL'Espagne rappelle son ambassadrice en Argentine après des propos polémiques du président Milei

Violences au Mexique

Dernière ligne droite électorale au Mexique. Le 2 juin 2024, environ cent millions de Mexicains seront appelés aux urnes pour des élections générales. Ce dimanche, c’était le dernier débat entre les trois candidats à la présidentielle, un des principaux thèmes abordés : la sécurité. Le pays souffre d’un taux de criminalité important, ce sera un défi pour la prochaine cheffe de l’État mexicain – sachant que le gouvernement actuel mené par Andrés Manuel Lopez Obrador mise sur la militarisation. Les effectifs policiers ne cessent de diminuer, et la garde nationale, institution civile, sorte de police fédérale est passée sous contrôle militaire, au moins jusqu’en 2028, explique Gwendolina Duval, la correspondante de RFI. Plusieurs organisations citoyennes alertent sur les dangers d’affaiblir ainsi les organes civils du pays. Mais la grande favorite Claudia Sheinbaum, se positionne en faveur de l’actuelle stratégie et promet de continuer le même mouvement. « Ça nous met nous, les citoyens, dans une position de citoyen de seconde zone face à tous ces privilèges qu’obtiennent les militaires », souligne Jonathan Vicente, directeur de programme pour l’ONG Mexico contre la délinquance. Il pointe du doigt l’échec de cette stratégie de réduction de la violence : les crimes sont plus nombreux, comme la consommation de drogue et l’emprise des groupes criminels sur le territoire mexicain. « C’est un thème qui dérange les candidats car en réalité », estime Jonathan Vicente, « ils n’ont pas une idée claire sur ce qu’il faut faire face à ce phénomène de violence et d’insécurité ».

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Le journal de la 1ère

Activité « au ralenti » en ce début de semaine en Martinique. Et pas seulement en raison du lundi de Pentecôte…

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