Les cas sont bien choisis, on se souvient un peu des histoires (si on vivait au Québec au début des années 2000). Le "storytelling" est bien fait. On en apprend sur le fonctionnement du système de justice au Québec. La "version des faits" d'Isabelle Richer vient clore le dernier épisode de chaque cas (3 épisodes par cas), on peut s'attacher à elle. Sa voix est agréable, d'ailleurs.J'ai deux bémols: d'abord, il y a beaucoup de redite. Des fois j'ai eu l'impression qu'Isabelle disait 4 fois la même phrase dans le même épisode, comme pour cogner sur le clou.Ce qui m'a le plus dérangé, c'est que dans le premier épisode elle dit ne pas avoir de curiosité morbide, mais 4 épisodes plus tard il y a une (courte) description d'une agression sexuelle sur un enfant. Quelques épisodes après ça, on fait jouer 3 fois plutôt qu'une un certain enregistrement au 911, avant de dire que je jury a demandé à ne pas l'entendre entièrement car on jugeait ça trop troublant...Malgré cela, c'est un podcast intéressant que j'ai écouté jusqu'à la fin et dont j'ai discuté avec des proches.