Podchaser Logo
Home
#184 - KAYA : Cordélia Orfinger et Etienne Oppitz - Des produits écoresponsables (FR)

#184 - KAYA : Cordélia Orfinger et Etienne Oppitz - Des produits écoresponsables (FR)

Released Wednesday, 19th July 2023
Good episode? Give it some love!
#184 - KAYA : Cordélia Orfinger et Etienne Oppitz - Des produits écoresponsables (FR)

#184 - KAYA : Cordélia Orfinger et Etienne Oppitz - Des produits écoresponsables (FR)

#184 - KAYA : Cordélia Orfinger et Etienne Oppitz - Des produits écoresponsables (FR)

#184 - KAYA : Cordélia Orfinger et Etienne Oppitz - Des produits écoresponsables (FR)

Wednesday, 19th July 2023
Good episode? Give it some love!
Rate Episode

Episode Transcript

Transcripts are displayed as originally observed. Some content, including advertisements may have changed.

Use Ctrl + F to search

0:00

Si tu apprécies notre démarche de transcrire les podcasts : parle de ce podcast à ton entourage Nous pouvons allouer des ressources aux transcription grâce aux donations reçues vers notre association The Podcast Factory Org. Le lien pour faire un don :https://buy.stripe.com/eVacQA1tGdZecZafYY Transcription : Michel: Ce projet podcast est une initiative créée et proposée par l'ASBL "The Podcast Factory Org", avec le sponsor de "transforma bxl - Innovation playground" et vous retrouvez tous les épisodes sur le site "What's Your Story point be". Jingle: Recherche de fréquence radio (mode anciens postes de radio : grésillements), une chaîne se capte et le son se stabilise : on entend « You’r listening The Podcast Factory ». Michel: Bienvenue pour un nouvel épisode "Midoricast", votre podcast sur les initiatives positives en faveur de la transition et de l'environnement. Alors "Midori", ça veut dire vert en japonais, "Cast" pour Broadcast qui est inspiré du mot valise "podcast", lui-même composé de iPods et de broadcast. C'est une rubrique "KAYA" que nous entamons aujourd'hui dans cet épisode avec une invitée qui se nomme Cordélia. J'ai une question de présentation pour un peu découvrir qui tu es, pour nos auditeurs et auditrices: de ton rêve d'adolescente à ce jour, est-ce que t'es alignée, est-ce que ça a guidé tes choix d'études et qu'est-ce que tu as fait? Cordélia Orfinger: Oh oui, je me sens assez alignée, en tout cas en terme d'énergie. Alors moi, adolescente, j'étais tout le temps dans les bois, je sortais de l'école pour aller dans la forêt, donc j'ai fait des études de forestière. La forêt, c'est penser à 300 ans, en fait, quand on plante on... C'est pas nous qui allons récolter le fruit de ce qu'on a planté, donc on plante d'office pour pas une génération plus tard mais plusieurs générations plus tard. J'ai travaillé un peu dans la forêt, mais j'en avais marre de protéger les arbres de l'humain. Je me suis dit que c'était mieux de travailler avec l'humain pour qu'il protège lui-même sa propre nature. Michel: Ouais, plutôt que d'éteindre les incendies (Cordélia Orfinger: Voilà), apprenons aux gens à pas créer les incendies. Cordélia Orfinger: Exactement. Michel: Ouais, c'est une belle démarche, j'aime bien, au niveau intellectuel ça me parle beaucoup. J'habitais près d'un bois dans mon enfance et je m'évadais dans les bois en permanence, c'est un endroit de ressourcement mais incroyable. S'immerger dans la nature c'est bénéfique, mais vous ne pouvez même pas l'imaginer. D'ailleurs, en cas de burnout, ce qu'on vous dit en premier: "Allez faire des balades", tous les spécialistes vous le diront. Qu'est-ce qui t'amène à participer à ces épisodes et ces capsules podcast de "Midoricast?" Cordélia Orfinger: Ce qui me motive, c'est de faire du bruit, plus que ça, c'est faire de la musique en fait. Faire du bruit, se faire entendre, je trouve ça important. Faire entendre toutes ces voix-là parce que je me rends compte qu'on n'est pas tout seul et en fait on ne s'en rend pas toujours compte. Donc on n'est pas tout seul à vouloir une autre économie, on n'est pas tout seul à se rendre compte qu'il y a un problème et surtout à se rendre compte qu'il y a des solutions et qu'on peut les mettre en œuvre. Et donc faire du bruit pour dire que ça existe et mettre en musique pour qu'on sente chacun justement qu'on n'est pas tout seul, qu'on est tous là et qu'en fait on a un certain pouvoir de masse quand même. Michel: Ouais, j'adore cette approche de vague positive et de solutions, on en parle tellement peu des solutions. Et c'est un peu aussi l'idée de "Midoricast", je vais te l'avouer, au départ je me suis dit "Il y a déjà assez d'organisme qui nous tire la sonnette d'alarme, ils nous font parfois peur. Mais l'effet pervers de ça, c'est qu'on baisse les bras, on se sent impuissant. Et ce qui manquait dans la chaine médiatique, à mon goût, c'était un média qui nous disent bah regardez, eux ils font du positif, inspirez-vous!". Et là, "Midoricast" se reconnaît en "KAYA" et c'est pour ça qu'on collabore ensemble et j'en suis très honoré. Alors on va passer à la question qui nous préoccupe le plus, ce sont les écopreneurs et écopreneuses qui font quoi, qui proposent des écoproduits. Et ça va être ma première question qu'est-ce qu'un écoproduit? Cordélia Orfinger: C'est une très bonne question. Alors, un écoproduit, pour moi, parce que je pense qu'aujourd'hui la définition peut-être, ou va encore varier en fonction d'où se situe. Un écoproduit pour moi c'est un produit qui apporte multiples valeurs, pas seulement à celui qui va l'acquérir, mais à notre société de manière générale. Donc moi je parle de régénératif, ça veut dire que le mieux c'est qu'il régénère notre environnement naturel, ça ce serait le maximum et c'est top, mais qui régénère aussi toute la qualité sociale et économique de notre société. Très concrètement, pour revenir sur terre, un écoproduit pour moi c'est un produit qui est à base de matière renouvelable, c'est à dire qu'il ne va pas user notre environnement, ou si on l'utilise en tout cas c'est de manière renouvelable. C'est un produit qui va être sain, pour notre environnement et pour nous, c'est un produit qui ne va pas générer de transport, donc le plus localement possible, c'est un peu... Michel: Ou le moins de transport possible Cordélia Orfinger: Ou le moins transport possible, tout à fait. Et donc c'est relocaliser l'économie aussi. Et relocaliser l'économie, c'est recréer de l'emploi et de la qualité économique localement. C'est créer de l'emploi de qualité aussi, c'est créer du lien social aussi en fait. Michel: On oublie souvent le lien social je trouve, hein. Parce qu'en fait, dans les enjeux qui s'annoncent par rapport aux changements climatiques et aux changements de société, si on ne sait pas vivre ensemble, on va être très vite emmenés, en terme de manque de ressources, vers du conflit (Cordélia Orfinger: Exactement) et ça c'est peut-être pas la meilleure solution à apporter. Donc nous si on pense solutions, ben le lien social... Parfois y a des gens qui ne comprennent pas pourquoi le lien social est si important, pourquoi lutter contre la discrimination est si important dans le débat écologique, elle est là l'importance! Cordélia Orfinger: Elle fait partie de la solution, c'est la solidarité, c'est le partage, ça c'est clair. Michel: Je crois que c'était utile de le rappeler (Cordélia Orfinger: Oui tout à fait), de temps en temps il faut faire ce petit rappel, même s'il paraît tellement évident. Quelques exemples peut être de produits qui sont représentatifs pour toi de produits écoresponsables. Cordélia Orfinger: Oui, ben je veux en citer quelques-uns dans le secteur de la construction, parce que c'est là qu'on. Michel: Ah, ah, on n'en parle beaucoup de ce secteur! Cordélia Orfinger: Qu'on a pris notre plaidoyer pour l'instant, ben c'est tous les isolants à base de ressources naturelles type: il y a en Belgique "Gramitherm" qui fait de l'isolant à base d'herbe, mais on a aussi tout ce qui est construction à base de bois, j'en ai bénéficié aussi. On a "Stabilame" qui a un process qui n'est pas mal parce qu'il permet de réutiliser du bois, enfin de lames et coller pour construire quelque chose de solide. Après on a tous les acteurs de la chaîne, donc parmi nos membres on a aussi "Carodec" qui s'occupe de la distribution, de ces matériaux, et de la sensibilisation et d'accompagnement. On a aussi "Naturamater" qui eux accompagnent plus les professionnels, donc ils sont aussi fournisseurs de matériaux mais avec une plus-value qui est vraiment d'accompagner les différents métiers, corps de métier, architecte... Michel: Ça va très loin là, ça va jusqu'aux finitions, ça va aussi jusqu'aux peintures et des choses comme ça j'imagine? Cordélia Orfinger: Exactement. Donc tout ce qui est l'argile, ou la chaux par exemple, pour tout ce qui est des murs c'est une matière qu'on peut poser, qu'on peut récupérer, qu'on peut réutiliser un peu ad vitam aeternam... Si on veut développer la filière encore plus, c'est tout à fait possible. Donc des ressources qui peuvent être utilisées durablement, il y en a plein, en tout cas dans la construction mais aussi ailleurs. Michel: J'ai rencontré aussi moi-même plein de gens dans le salon "Hope", que tu connais peut-être (Cordélia Orfinger: Oui, oui, oui), sur la transition aussi, sur l'environnement. Des gens formidables qui ont, dans leur coin, d'ailleurs on va les inviter à rejoindre "Kaya", je pense qu'il y en a quelques-uns auxquels je pense que je vais mettre en contact avec Kaya, s'ils ne sont déjà pas membres, j'ai même pas été voir j'avoue. Petite parenthèse étant faite, on va revenir maintenant à pourquoi les écoproduits ne sont-ils pas aujourd'hui finalement un standard? Parce qu'on nous parle dans la presse au quotidien de l'urgence climatique, on voit les dégâts dans les JT qui nous donnent la déprime à chaque fois limite hein? Quand on voit ce qui se passe partout dans le monde: les inondations, les éboulements de terrain, les tornades, les incendies... Et malgré tous ces signaux, on se demande pourquoi il n'y a pas encore plus d'écoproduits, déjà tout de suite en urgence? Cordélia Orfinger: Pour moi, la réponse est assez simple: la question d'un modèle économique. On a une société qui prône un modèle économique basé sur une seule chose, c'est d'une part la consommation individuelle et l'optimisation financière, on va dire, la rentabilité financière. Donc l'économie aujourd'hui ne valorise pas du tout, ou presque pas, toute la plus-value que ça peut apporter à la société, en matière d'environnement, en matière justement de création d'emplois, en matière sociale, ça veut dire quoi? Ça veut dire que tous ces acteurs aujourd'hui qui sont en train de créer ces produits-là, créent ces entreprises-là par volonté en fait de participer positivement à la société, c'est une volonté qui dépasse le fait de vouloir gagner de l'argent hein! Elle dépasse vraiment ce fait là. Et ils sont en train de construire des modèles, j'ai envie de dire, qui sont ronds et qu'on essaye de faire rentrer dans un carré, ça ne marche pas. En gros, toute la valeur qu'ils créent n'est pas valorisée, aujourd'hui. Michel: Donc là il y a un besoin, limite, au niveau politique aussi de changer la donne (Cordélia Orginger: Exactement) et de pouvoir. Cordélia Orfinger: Et ça va loin, donc ça veut dire quoi changer le modèle économique? Ça ferait même dire changer la comptabilité. Et on parlait de système fiscal, tout ça doit être intégré en intégrant: qu'est-ce que ça rapporte en terme d'environnement, qu'est-ce que ça rapporte en terme de création d'emplois, qu'est-ce que ça rapporte en terme de lien social, est-ce que c'est valorisé? Et à ce moment-là, les produits peuvent être comparés les uns aux autres. Donc aujourd'hui, il y a une concurrence déloyale avec des produits qui ont plusieurs valeurs qu'on met en concurrence avec produits qui en fait sont mono valeurs Michel: Qui sont même parfois toxiques pour l'humain et l'environnement. Cordélia Orfinger: Et qui n'assument pas, quelque part, leurs responsabilités, ce que nous on appelle les externalités, leur responsabilité sur l'environnement, le social et l'économique. Michel: Alors tu parlais de fiscalité, mais j'ai envie de te demander dans la fiscalité il y a la TVA, est-ce qu'elle peut contribuer à son niveau, à généraliser cet usage? Cordélia Orfinger: Mais nous c'est ce qu'on prône comme un des premiers pas, parce qu'il est facile et qui permet de faire un signal positif, surtout, c'est de considérer que ces écoproduits et ces écopreneurs, quelque part, la valeur ajoutée qu'ils créent, c'est pour le collectif, hein? (Michel: Clairement). C'est une valeur ajoutée environnementale, sociale, économique, et donc ils n'ont pas à payer une taxe dessus, puisque le collectif va y gagner. A priori, l'État devra moins payer de restauration naturelle, devra moins payer de soutien aux commerces locaux, devra moins payer de subsides pour la cohésion sociale. Et donc il n'y a pas de raison de considérer qu'il faut taxer cette valeur-là puisqu'elle est directement transférée au collectif. Donc on propose une TVA à 0 % pour ces produits-là. En fait, c'est très logique, c'est très positif comme signal parce que du coup... Michel: Ça stimulerait. Cordélia Orfinger: Voilà, ça donne envie, ça donne un prix plus attractif pour des produits qui apportent des bienfaits à notre société. Michel: C'est trop marrant, ça me fait penser à cette fameuse - Bon, c'est pas le débat aujourd'hui - mais ça me fait penser très fort à cette taxe "prosumer", pour ceux qui ont des panneaux solaires, qui participent à une amélioration, mais à qui on va facturer le fait qu'ils ré injectent de l'électricité, qu'ils apportent une solution finalement par leurs investissements et on les fait payer: c'est complètement aberrant quoi, c'est encore un truc qui m'échappe, bon, c'est pas le débat, on va rester sur l'optique Kaya. Cordélia Orfinger: Ça va évoluer ça...ça va évoluer. Michel: Ça va évoluer, ben on l'espère parce que c'est quand même effrayant d'entendre un truc pareil! Par rapport à Kaya, qu'est-ce que vous faites pour encourager les mises en place de ces incitants fiscaux justement? Cordélia Orfinger: Mais on agit de deux manières. D'une part, on fédère les écopreneurs pour valider que c'est bien une mesure qui porte, qu'ils soutiennent, qui peut les aider réellement, parce qu'il faut toujours faire attention au fantasme et puis à la réalité (Michel: Ahah, Oui). Et une fois que ça c'est validé, qu'on sent bien que c'est porté, on va au politique avec une proposition concrète, des textes concrets. Et ici, en l'occurrence, on a reçu un retour assez positif, même des différentes partis politiques, de différents ministres, qui sont en fait assez ouverts à ce type de mesures, donc c'est, et surtout qui savent que derrière on a une communauté d'entrepreneurs qui soutient ça et que donc quelque part, il y a un pouvoir économique qui est prêt à aller vers ça. Michel: Je pense que c'est très important cette vague positive qui a un poids et qui le montre, mais je pense que malgré tout aussi, sur le plan individuel humain, d'humain à humain, quand vous représentez en tant que Kaya ce genre de démarche et de solutions, venir avec une solution plutôt qu'une critique, c'est tellement plus constructif, ça ouvre tellement (Cordélia Orfinger: Oui, tout à fait) plus les portes de l'écoute, et les oreilles, que finalement c'est un peu logique. Tu es une enthousiaste, qu'est-ce qui va te faire croire qu'on va y arriver? Qu'est-ce qui te donne des signaux comme quoi on est dans la bonne voie? Cordélia Orfinger: Les deux côtés quoi. Déjà que les entrepreneurs sont chauds-boulettes par rapport à cette mesure-là, ce type de mesures, et le fait qu'on a reçu des retours parfois personnels de certains politiques, de certains ministres et pas juste le secrétaire qui répond classiquement. Donc on sent qu'il y a de l'intérêt et c'est logique qu'ils comprennent que cette mesure peut être en fait très positive pour l'économie belge et reçue positivement, donc voilà. C'est pas pour ça que ça va être simple et comme du beurre, on aura évidemment des contre-pouvoirs, mais on sent qu'il y a de la sensibilité aujourd'hui, ce qui reflète qu'ils commencent... Tous les programmes politiques commencent à se poser des questions sur la transition écologique donc... Michel: J'ai envie d'utiliser une métaphore pour dire que moi je vois en Kaya une grosse ruche d'abeilles avec plein d'écopreneurs, écopreneuses, qui travaillent beaucoup et qui vont dans ce sens. Mais il ne faut pas oublier les fleurs qu'on butine et les petits colibris, parce que l'action Colibris, c'est important, les citoyens, les consommateurs, il faut aussi les impliquer dans ce débat. Comment est-ce que les auditeurs et auditrices qui nous écoutent aujourd'hui, pourraient porter aussi leur voix pour accompagner Kaya et ses revendications? Comment est-ce qu'un citoyen peut favoriser l'adoption d'une telle fiscalité pro environnementale finalement? Cordélia Orfinger: Pour moi de plusieurs manières, et sans doute pas qu'à travers qu'ailleurs Kaya, mais aussi à travers Kaya. Soutenir Kaya c'est déjà le rendre visible aujourd'hui. Parce qu'en gros (Michel: Parlons-en c'est le but de ce podcast) on a démarré en 2018 - 2019, on est encore jeune, donc c'est nous rendre visibles: Facebook, LinkedIn, parlez de nous, faites du bruit, de la musique, c'est soutenir tous les entrepreneurs qu'il y a derrière Kaya aussi en fait, les rendre visibles aussi. Michel: Choisir leur produits, leurs solutions. Cordélia Orfinger: Voilà, c'est exactement ça. Et puis c'est, pourquoi pas, être acteur soi-même hein? Parce que je pense que citoyen c'est aussi entrepreneur, et donc chacun a peut-être sa source à valoriser aussi. Michel: Qu'est-ce qui t'apporte de l'énergie, quand tu défends ces causes, ces écopreneurs et ces écopreneuses? Cordélia Orfinger: Alors moi je pense qu'il y a un gros, gros, gros, enjeu hein? Mais ça ne m'abats pas du tout parce que, pour moi, chaque pas qui est fait est un paquet gagné et (Michel: Ouais!) en fait finalement d'être dans ce secteur-là, c'est d'être connecté aux solutions, au positif tous les jours. Et je vois tous les pas qui avancent, tous les petits pas qui avancent, et ça fait beaucoup de pas, alors ça, ça m'apporte beaucoup d'énergie. Michel: Moi je suis très honoré de faire créer cette belle synergie entre mon projet et le vôtre, qui partage de très belles valeurs et de grosses préoccupations ensemble. Et j'ai un petit, une petite cerise sur le gâteau dans cet épisode comme dans tous les épisodes Kaya que je vais vous proposer, ça tu vas le découvrir en même temps que je le dis aux auditeurs, c'est qu'on a mis en place un système de répondeur vocal. Donc en fait, dans le texte de ce podcast il y aura un lien. Et l'auditeur et l'auditrice pourront cliquer sur ce lien, autorisez, quand le navigateur s'ouvre, le micro à être utilisé par le navigateur, c'est le premier message qui arrive. Autorisez-vous l'usage du micro? Dites oui, s'il vous plaît, oui. Vous allez pouvoir laisser un message à notre invitée pour lui dire bravo, pour le dire merci, pour lui poser une question. Parce que oui, je vois que tu souris, mais le côté humain: être encouragé par des voix des autres, ça fait tellement de bien. Et je crois que ces petits messages peuvent être riches de gratitude, c'est une gratitude en fait que je propose qu'on te fasse. Cordélia Orfinger: Génial! Michel: Je vous motive en tout cas à faire connaître ce podcast, on l'a dit, avec en partage, un like, un comment! En le faisant vous allez faire en sorte que les algorithmes vont rendre cet épisode plus visible et vous allez aider, et favoriser, a porter la voix de Kaya au plus loin et au plus grand nombre. 1000 merci, à très bientôt pour une nouvelle aventure Podcast. Cordélia Orfinger: Merci! Michel: Abonnez-vous! Jingle: Recherche de fréquence radio (mode anciens postes de radio : grésillements), une chaîne se capte et le son se stabilise : on entend « You’r listening The Podcast Factory ». Michel: Etienne Oppitz. Bonjour Etienne, et merci de m'accorder ton temps et ta confiance déjà. (Etienne Oppitz: Bonjour), alors Etienne, j'ai une question d'introduction un petit peu particulière pour toi aujourd'hui, je vais te demander: de ton rêve d'adolescent, à ce jour, qu'est-ce qui s'est passé, est-ce que ça t'a guidé pour tes choix d'études ou ton début de carrière, et finalement, est-ce que tu as aligné que ce rêve, avant de commencer toutes choses? Etienne Oppitz: Alors je crois que mon rêve le plus profond d'adolescent, que j'ai abandonné assez vite, c'était de sauver le monde et je me suis dit que ce n'était pas possible. Mais finalement, après coup, je me suis dit qu'est-ce que je voulais étudier, c'était plutôt des choses qui m'apprenaient un maximum de choses sur tous les sujets. Et après quelques échecs divers et variés, j'ai fini par étudier les langues, ce qui ouvre la porte vers les gens et donc, techniquement, je suis traducteur diplômé (Michel: Wow), bien que je n'aie jamais exercé, donc heu... Michel: Jamais exercé? Etienne Oppitz: Non, parce que moi ça m'intéressait pas d'être traducteur, ça m'intéressait d'avoir un diplôme et puis d'apprendre des choses. Michel: Tu as travaillé pour des patrons ou tu as directement commencé une carrière d'entrepreneur, très vite? Etienne Oppitz: Ben j'ai commencé par aller à l'armée, parce qui m'attendait à la sortie (Michel: Oui, comme beaucoup de gens), et donc après coup quand ils m'ont lâché, j'ai cherché du travail et j'ai travaillé pendant six mois dans une banque, chez "JP Morgan", pour ne pas les citer. Puis finalement, je dirais que la société "Pêle-Mêle", dont on va parler, était en pleine restructuration, et comme c'était familial, j'ai été happé par la réalité familiale et je suis revenu dans le giron. Et finalement je suis resté là depuis lors. Michel: Alors pour y faire quoi? Etienne Etienne Oppitz: Tout, ce sont des magasins, donc ce qu'il fallait c'était faire la gestion (Michel: On va commencer par-là), voilà, c'est faire la gestion journalière du magasin. Donc ça veut dire s'occuper des clients, du personnel, et surtout faire des achats et des ventes et faire en sorte que ça fonctionne. Michel: Alors "Pêle-Mêle", si je ne me trompe pas, c'est un magasin lié au livre? Etienne Oppitz: Oui, à la base, oui. On fait d'autres choses, on fait aussi la musique, les jeux sur tous les supports modernes. Michel: Et vous êtes à Bruxelles? Etienne Oppitz: Et on est à Bruxelles, et on est à deux endroits à Bruxelles et il y a aussi un magasin à Waterloo depuis une vingtaine d'années. Michel: C'est pas aussi un endroit où on pouvait donner une seconde vie aux livres en les revendant? Etienne Oppitz: C'est que de la seconde main, donc les gens viennent vendre et viennent acheter. Et donc il faut acheter ce qu'ils apportent et le revendre, leur revendre ce qu'ils viennent d'apporter. Michel: Il fut une époque, je vous ai revendu toute une collection "Dupuis", imposante, j'avais un oncle qui travaillait dans la maison d'édition, pour la petite anecdote. "Pêle-Mêle" c'est le recyclage culturel, c'est comme ça qu'on peut le décrire finalement? Etienne Oppitz: Ben on trouvait que ça sonnait bien, c'est un peu dans l'air du temps. Techniquement c'est plutôt du réemploi, mais recyclage ça sonne mieux auprès des gens. Réemploi, ils sont encore moins habitués donc... Et puis le réemploi, c'est un peu du recyclage aussi donc... Michel: Mais ça fait tellement longtemps que vous existez que j'ai envie de me dire "Mais vous avez pas attendu une vague écoresponsable pour vous lancer, vous étiez déjà dedans". C'était conscient dès le départ ou ce n'était pas forcément conscient? Etienne Oppitz: Non, ce n'était pas conscient. Au départ c'est une société commerciale...(Michel: C'est bien, tu es authentique et honnête!) Ben oui, on ne va pas se cacher, ça reste une société commerciale avant tout, donc nous ce qu'on fait c'est de gagner notre vie avec ça. Maintenant, si c'est revenu au goût du jour, et en fait c'est devenu encore plus d'actualité dans le monde dans lequel on vit. Parce que est venu s'ajouter au fait que les gens peuvent récupérer de l'argent, en revendant des choses et racheter des choses moins chères, donc le côté économique, le côté on va dire écologique, qui est qu'on réutilise les objets et on n'est pas obligés comme ça d'en fabriquer autant au départ. Enfin, ça je ne sais pas si on en est encore là, mais enfin c'est ça l'idée quoi! Michel: Alors moi au début, je t'ai dit hein, je voyais les livres. Forcément ça parle à beaucoup de personnes (Etienne Oppitz: Oui) qui ont habité à un moment à Bruxelles, vous vous êtes assez connus à Bruxelles il faut le dire. Mais maintenant tu me dis on a deux magasins, on fait d'autres choses, tu peux un peu me dire qu'est-ce que vous proposez d'autre que la littérature? Etienne Oppitz: Il y a la musique sous toutes ses formes, enfin bon "sous toutes ces formes" (Michel: On dis les jeux et la musique mais...) les jeux, la musique. Donc il y a les cd, les vinyles, on ne fait plus tellement (Michel: D'accord) ou on fait encore un peu les cassettes audio, d'ailleurs ça revient à la mode (Michel: Oui j'allais dire, j'ai vu un article) Ouais j'ai vu ça aussi donc on va s'adapter. Les vidéos, les DVD, les Blueray, etc. Les jeux, les jeux de plateau, les jeux pour consoles. On fait les consoles, on ne fait pas les jeux PC parce que ça c'est un marché qui bouge trop vite et (Michel: Qui est spécifique). Et d'ailleurs il y a beaucoup de téléchargements, maintenant il y a plus vraiment de jeux sous format physique qui existent, tandis que pour les consoles il y a encore des disques, des DVD, des CD. Michel: Alors, il y a un moment où tu l'as dit hein, on se rend compte que vous êtes complètement alignés avec une vague, une tendance qui est écoresponsable et qui fait sens. Finalement il y a un besoin, vous le réalisez, et c'est là où vous vous dites "Ben finalement, oui, on se reconnaît, nous, en tant qu'écopreneur"? Etienne Oppitz: Oui, ce n'est pas uniquement pour le plaisir de surfer sur la vague du "Greenwashing", c'est pas pour faire ça. Ce qu'il y a c'est qu'on a tous plus ou moins cette sensibilité au sein de l'entreprise. On s'est dit qu'on ne voyait pas pourquoi on ne pourrait pas dire qu'on fait ça aussi, ça tombe bien. Je veux dire, on a aucun mérite dans le fait de l'avoir choisi, mais pour que les gens réalisent qu'il y a aussi cet aspect-là. Maintenant, effectivement c'est ce que je dis, je ne le cache pas, c'est une entreprise commerciale avant tout au départ quoi! Michel: Mais ça reste honorable de le dire parce que en prendre conscience et le dire veut dire que finalement, même si c'est une entreprise commerciale, vous y attacher de l'importance, vous êtes focus sur cet aspect-là et ça vous préoccupe comme plein d'autres. Et le fait de le mentionner déjà, c'est une valeur. Etienne Oppitz: Oui, voilà c'est ça (Michel: Ca a un poids), on le dit pour que les gens s'en rendent compte, on ne fait pas non plus des campagnes publicitaires sur le thème en essayant de... On se focalise pas là-dessus non plus, parce que ce ne serait pas correct! Michel: Si tu devais résumer aux auditeurs et auditrices la raison d'être en tant qu'écopreneur de "Pêle-Mêle" Etienne Oppitz: Justement, c'est un peu par hasard, j'ai rencontré des gens de Kaya qui ne s'appelaient pas Kaya comme ça, à l'époque (Michel: Oui), bon et on s'est dit que, effectivement, on avait des valeurs en commun et que donc si on pouvait participer à quelque chose, ben le fait d'être membre ça prouvait qu'on essaie déjà d'être actif! Maintenant je ne te cache pas que c'est plutôt: dans la vie de tous les jours, ben on fait notre boulot comme on peut, et alors on essaie de faire les bons choix quand on a l'occasion de les faire, comme n'importe quel citoyen, en prenant en compte effectivement le côté pécunier de la chose, puisqu'on est bien obligé (Michel: Il faut faire vivre les gens aussi!) d'avoir les comptes équilibrés à la fin du mois quoi (Michel: Voilà)! Donc on est confronté aux mêmes problèmes que tous les citoyens, c'est à dire que parfois on doit faire des choix. Ils ne sont pas toujours les meilleurs parce qu'on n'a pas toujours la possibilité de faire le mieux possible donc voilà, c'est ce qu'on... On essaie de faire un peu comme tout le monde. Michel: Oui c'est ça. Puis il y a toujours le questionnement de: ben on a une information un jour, on nous dit que telle démarche est positive, et puis plus tard, quelques mois, on nous dit l'inverse, on nous dit que finalement c'est peut-être pas une bonne idée, enfin, il y a beaucoup de contradictions qui sont là. Et faire le chemin, et faire la part des choses, pour le citoyen comme un entrepreneur, c'est parfois difficile, il faut le reconnaître. Etienne Oppitz: C'est difficile tout le temps oui, oui, alors il faut essayer de prendre... Je ne crois pas qu'il y a forcément de meilleurs choix, il faut essayer de faire le moins mauvais (Michel: C'est ça). Moi, je viens de faire isoler ma maison et bien je l'ai fait avec des produits qui viennent de la pétrochimie parce que c'était moins cher et que c'était plus accessible. Alors c'est des produits de la pétrochimie effectivement, parce que vous en avez parlé dans le podcast précédent, j'ai entendu, et j'aurais bien fait autrement, mais ce n'était pas accessible. Donc c'est intéressant de savoir qu'ils vont essayer de le rendre plus accessible. D'un autre côté, j'ai fait isoler ma maison (Michel: Ouais, voilà), donc j'utilise beaucoup moins de gaz et d'électricité pour heu... donc! Michel: Moi ce que j'entends dans ce que tu me réponds ici c'est, en fait tu fais jouer d'abord ton bon sens et ce n'est pas quelque chose à négliger, c'est honorable. Moi, j'ai plutôt envie de saluer ce mouvement de (Etienne Oppitz: Ben je pense que si) recherche de bon sens (Etienne Oppitz: Tout le monde essaye de faire comme ça, ce serait déjà un bon pas hein!). Ben oui, ce serait déjà un pas en avant (Etienne Oppitz: Voilà), on ne doit pas demander à tout le monde d'être parfait du jour au lendemain (Etienne Oppitz: Voilà). Faites une démarche, faites une marche et cette marche-là, elle sera déjà très positive (Etienne Oppitz: Exactement), quel que soit son impact. Etienne Oppitz: Et notre démarche avec Kaya c'est le même esprit. Michel: Voilà, vous êtes alignés. Tu me parlais tout à l'heure d'avoir agrandi, hein, d'avoir deux magasins à Bruxelles (Etienne Oppitz: Oui). Quelles ont été les étapes du développement de ton entreprise? Etienne Oppitz: Alors les étapes: la société existait, comme je l'ai dit en privé tout à l'heure, elle existe depuis 1939. Elle a été reprise par les actionnaires actuels en 81. L'actionnariat a changé au fil des années mais enfin, en gros c'est le même groupe. On a essayé de développer les magasins, d'en avoir des nouveaux, donc il y en a eu un deuxième à Waterloo il y a une vingtaine d'années. Et puis il y a un peu plus de dix ans, on a fait une troisième surface à Ixelles parce que (Michel: Ah d'accord), on a eu l'opportunité... Et voilà. Les choses, on essaye petit à petit de, ça reste un petit peu de l'artisanat, c'est difficile de tout codifier parfaitement dans ce qu'on fait. On essaye de baliser les choses pour que ce soit reproductible le plus possible mais voilà, on verra ce que l'avenir nous réserve. Michel: Est-ce que vous vendez des produits en ligne aussi? Etienne Oppitz: On vend des produits en ligne en fait. On avait cette idée qu'on n'a jamais pu mettre en route jusqu'à ce qu'il y ait le COVID, là ça nous a occupés. On a du coup organisé de la vente en ligne mais ça reste anecdotique par rapport à ce qu'on fait dans les magasins. Michel: Vous avez gardé l'âme du magasin et ça c'est important. Etienne Oppitz: On essaie de reproduire en ligne ce qu'on fait en physique, et donc notre but c'est pas de vendre 4000 fois plus cher parce que c'est en ligne. Mais, en fait, c'est possible aussi parce que le marché en ligne a changé, c'est devenu un marché beaucoup plus local. Il y a dix ans, les gens achetaient leur pain derrière le coin et autre chose à Tombouctou, mais quand c'était en ligne ils achetaient loin. Maintenant, les gens achètent près, même en ligne. Donc il y a des clients qui viennent par exemple, et qui achètent en ligne et qui viennent chercher ce qu'ils ont acheté, puis ils achètent autre chose. C'est devenu beaucoup plus fluide. Michel: Ouais, c'est moins siloté en tout cas Etienne Oppitz: Voilà, et donc du coup c'est possible pour nous de vendre en ligne sinon ça n'avait pas vraiment de sens quoi. Michel: Alors le marché dans lequel vous êtes c'est quand même, est-ce qu'on peut le déterminer comme un marché de niche? Vous avez un peu analysé autour de vous les concurrents et la concurrence? Etienne Oppitz: Je pense que c'est un marché niche oui, oui effectivement, il y a quelques concurrents, mais enfin bon il n'y en a pas des masses non plus. Michel: Tu te sent différencié par rapport à ses concurrents de quelle manière? Il y a vraiment des grosses différences ou il y a des gens qui vous ressemblent très fort? Etienne Oppitz: Il y a des gens souvent, qui viennent de chez nous au départ, qui ont essayé de voler de leurs propres ailes mais ce qu'il y a c'est qu'on est un peu plus nombreux, un peu plus organisés. Michel: Et puis l'ancienneté qui joue, le nom... Etienne Oppitz: Je ne veux pas critiquer les autres mais on essaye de faire bien ce qu'on fait jusqu'à présent, on y arrive donc heu, voilà! Michel: Vous avez des valeurs spécifiques que vous mettez en avant, avant même de parler d'écoresponsabilité et de rejoindre Kaya, vous aviez déjà des valeurs que vous mettiez en avant? Etienne Oppitz: On essaie d'être des êtres humains normaux, dignes et responsables on va dire. Michel: C'est une belle valeur. Etienne Oppitz: Bon, on fait ce qu'on peut hein! Michel: C'est super! J'ai envie de te demander, tu m'as dit au début, on a été parmi les membres de la première association qui a fusionné ensuite avec Kay. Etienne Oppitz: Oui, c'était juste le côté anecdotique, c'est juste que j'ai vu après qu'ils avaient changé de nom parce qu'ils avaient fusionné avec d'autres gens et voilà Michel: On a déjà un peu répondu mais il y a d'autres raisons qui ont fait que tu as décidé de dire on va les rejoindre? Quels étaient les points majeurs? La prise de conscience de son identité d'écoresponsables, mais est-ce qu'il y avait d'autres envie de porter un message, d'avoir un poids, d'étendre le phénomène? Etienne Oppitz: On s'est dit qu'à travers une organisation comme ça on pouvait peut-être participer à quelque chose de plus grand que nous. Parce que dans la vie de tous les jours, nous, on s'occupe surtout de vendre et d'acheter des choses. Et donc est-ce que ça nous permettrait aussi peut-être de rencontrer d'autres gens qui, dans d'autres domaines, qui ont une démarche honorable on va dire! Michel: Qui pourraient être inspirant aussi pour vous, donc c'est inspirer et être inspiré quoi Etienne Oppitz: Voilà, ça peut toujours donner des idées donc. Michel: Oui, clairement Etienne Oppitz: Une forme de réseautage on va dire. Michel: Est-ce qu'il y a un message que toi tu te dis "Mais je n'ai pas envie de quitter cette interview podcast sans avoir passé un message précis". Il y a quelque chose qui te préoccupe vraiment, que tu as envie de communiquer? Etienne Oppitz: Mais je pense que, je vous ai entendu parler du syndrome du colibri, il faut essayer de faire ce qu'on peut dans les limites du possible, c'est déjà pas mal, voilà. Michel: Super! Alors les auditeurs et auditrices pourraient être déçus de ne pas avoir plus d'informations ou auraient peut-être des questions que je n'ai pas pensé à te poser. On va quand même leur donner l'adresse d'un site internet où ils peuvent aller se rendre? Etienne Oppitz: Des informations plus pratiques alors sur les surfaces? (Michel: Voilà) Ben c'est "Pêle-Mêle" .be Michel: Il y a un trait d'union entre les deux? Etienne Oppitz: Il y a un trait d'union, oui. Michel: Voilà, on va le signaler (Etienne Oppitz: Oui), et on mettra de toute façon le lien dans l'article. Etienne, moi j'ai envie de passer un message important aux auditeurs, outre le fait d'être client chez vous de préférence pour donner une seconde vie aux choses et pour favoriser votre système aussi de fonctionnement qui est honorable, c'est derrière les entreprises écopreneurs, écopreneuses, ce sont les humains. Et en termes humains, c'est aussi chouette parfois d'avoir un message qui vous dit "Bravo, merci, continue" tu vois? Ce genre de message, ça peut faire plaisir aussi. Alors on y a pensé: dans le texte du podcast il y aura un petit lien, et les gens si ils cliquent sur le lien, ils vont arriver sur la plateforme « Vodio », et leur navigateur va leur dire "Autorisez-moi à utiliser votre micro". Dites oui, parce qu'en dessous vous aurez un bouton, et en appuyant sur ce bouton, si votre micro n'est pas de trop mauvaise qualité, vous pourrez parler, vous enregistrer et envoyer un message à Etienne et on lui transmettra. Alors ce message ça peut être une gratitude, un remerciement, une félicitation, un encouragement, mais ça peut être une question pratique, on les soumettra de toute façon à Étienne. Et si vous nous ajoutez, à la fin du message, j'autorise à ce qu'on utilise ma voix et bien il se pourrait qu'on partage ce lien vers votre message vocal dans les commentaires du podcast, et tous les auditeurs et auditrices pourront entendre votre réaction et certainement si c'est un encouragement, une félicitation. Et je vous motive à le faire parce que c'est une belle façon d'honorer la démarche d'Étienne et le fait qu'il rejoigne Kaya. Voilà, ça c'est ce que je vous demande moi et bien entendu, pour faire connaître ce podcast Kaya et "Pêle-Mêle", ce serait sympa de votre part aussi de faire un petit like, un commentaire et un partage de ce podcast sur les réseaux sociaux. A bientôt pour une nouvelle aventure podcast et merci de votre écoute. Jingle: Recherche de fréquence radio (mode anciens postes de radio : grésillements), une chaîne se capte et le son se stabilise : on entend « You’r listening The Podcast Factory ». Michel: Ce projet podcast est une initiative créée et proposée par l'ASBL "The Podcast Factory Org", avec le sponsor de "transforma bxl - Innovation playground" et vous retrouvez tous les épisodes sur le site "What's Your Story point be".

Unlock more with Podchaser Pro

  • Audience Insights
  • Contact Information
  • Demographics
  • Charts
  • Sponsor History
  • and More!
Pro Features