"Cessez de répandre, votre frustration,Vos lettres de pixels, vos élucubrations,Nos oreilles ne sont, sûrement, pas vos chiottes,Gardez votre vomi, ravalez la compote,"
C’est un marécage, qui se veut Océan,Un petit village, qui se croit bienséant,Où seule s’agite, la mer dans sa cuvette,C’est une presque ville, à l’allure fluette.
"Seigneur plastique que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne sur la terre comme aux cieux. Au nom du plastique, du synthétique et du colorant sans conservateur ajouté."
"Tartiner d’arguments, noyer de rhétoriques,Ecarteler d’idées, de phrases pléthoriques,Enfin gagner le calme, en l’étouffant de rimes,Ce répète-ordure, réciteur de maximes."
Amie de nos exils, de nos misanthropies,Amie du solitaire, et de ses utopies,Amante des dormeurs, aux mines assoupies,Qu’elle veille sans bruit, sous la brume tapit.
"Les jambes traînantes, le front dégoulinant,D'une sueur âcre, seule eau environnante,L'humain se meut lascif, dans le calme absolu,Les idées desséchées, les pensées vermoulues."
"Je ne fais que passer, j'en ai pas pour longtemps,Quelques ans seulement, le temps d'être pédant,De me prendre au sérieux, d'être gonflé du crâne,De me nommer poète, et génie d'la chicane"
"Que l’espace et les temps, deviennent un ragout,Et peut-être alors, mon œil gluant flanc-mou,Dédaignera vouloir, prêter de l’attention,Au monde qui l’entoure, d’une simple flexion."
"Laissez-vous engluer, par la visqueuse vague,De l’espoir qui s’amène, de manière divague,Laissez-vous embrocher, par ces longs traits d’esprits,Faisant couler le pue, de vos crânes meurtris,Laissez-vous porter oui, dans cette flaque opaque
Lumière dans le noir, vapeur qui nous enfume,Passant de main en main, elle se consume,De lèvres en lèvres, elle s’humidifie,Suante de bave, elle se lubrifie.
Notre Père qui êtes au Cieux, restez-yEt nous, nous resterons sur la Terre qui est quelquefois si jolieAvec ses mystères de New York et puis ses mystères de ParisQui valent bien celui de la Trinité avec son petit canal de l'OurcqSa grande m