Dans l'épreuve qui, certains soirs, te conduit dans la nuit du découragement et du doute, et alors qu'il te faut résister jusqu'au sang dans ta lutte contre le péché, m'aimes-tu ?
Si nous savons répondre chaque jour : «tu sais que je t'aime», alors, à nous aussi, la mission peut être confiée d'annoncer la Bonne nouvelleet de nous laisser, par elle, transformer.
Il a leur a donné sa propre vie car le Verbe s'est fait chair et la chair s'est faite pain,«pain vivant pour la vie du monde». Ainsi la communauté devient-elle une communion et la communion une promesse de résurrection.
Notre cœur n'est-il pas tout brûlant au-dedans de nous quand il nous parle sur le chemin de la vie et qu'il nous explique les Écritures, comme en ce jour, et chaque jour ?
Présence invisible mais combien vivante et réelle, actuelle, qui nous intériorise dans cette quête au plus profond. «Vous donc, nous dit-il, restez dans la ville jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la grâce d’en haut.»
Il n'est pas si facile de prendre réellement conscience que notre vraie vie nous attend au-delà, et que notre cité se trouve avant tout dans les cieux ; mais la réalité est là.
le ciel dont il nous indique le chemin est une plénitude divine. Voilà le sens, le sens de notre destinée, qui a donc une destination – et quelle destination : le royaume des cieux.
Redisons-le encore et toujours : la mort n’est plus mortelle ! En Christ elle devient, pour tout homme qui croit en lui, porte d’entrée, pâque libératrice, vers la vie d’éternité.
Le Christ, notre pâque a été immolé. Mais en vivant notre mort charnelle, son levain immortel a fait se lever toute notre pâte humaine (1 Corinthiens 5,6-7).
En face de notre propre mort qui nous laisse tous,humainement, sans explications sans voix,Jésus a, et lui seul, les paroles de la Vie éternelle (Jean 6,63).
Tu as ouvert pour nous le livre des Écritures et nous t’avons entendu. Tu as dressé pour nous la table de l’Eucharistie. À la fraction du pain, donne-nous de te reconnaître.