Mystique, amoureuse, collective. Elle te possède, te dissout dans l'amour de la foule ou dans l'amour du monde. Une ardeur vers le bien. Mais était-ce vraiment le bien ? De Kinshasa au Stade de France, de Bach à Johnny, tu écoutes Quoi - Tu éc
Dans lʹimpermanence du monde – posées sur lʹhorizon de nos vies: nos promesses. Données, reçues. Liens, ou chaînes. Tu écoute Quoi - tu écoutes des promesses.
Lʹœil La structure mystérieuse et colorée de lʹiris - en son centre, la pupille, qui est nuit et source. Partout où il y a des humains : les yeux - lʹémotion quʹils suscitent. Des voix sensibles et pures et tra
Dur - cassant - tranchant, douloureux parfois. Etincelant. Fragile. Du sable et du feu - opaque dʹabord, comme les premières perles de verre que des humains apprirent à fabriquer sitôt quʹils maîtrisèrent assez
La délicatesse de leurs pétales oublieuses. Et puis les pétales tombent et le fruit mûrit - Si tu lʹincises au petit matin, il en coule un lait étrange, qui apporte le sommeil et soulage les douleurs. Bientôt c
Actrices dʹun espace de transgression, cachées ou poussées dans des périphéries ou des maisons closes, chargées de stigmates, fantasmées, abusées, contraintes souvent, libres parfois.De Lotte Lenya à Jacques Of
La folie. Instabilité, anomalie, souffrance. Le fou, la folle: qui voit ce que personne ne voit. Médiumnisme, solitude. La folie maltraitée, refusée, enfermée. Cousine du génie - et sa mortelle adversaire. De Me
Grands, lumineux, sombres, insaisissables. Nés de l'eau, du soleil et du vent. Peuplés d'anges et de dragons. Leurs métamorphoses majestueuses, lentes. Tu les contemples. Tu les écoutes. Quoi? Les nuages. Les me
Cliquetis, balanciers, fluides sonores, cadrans solaires, pulsations, déphasages - Tu remontes la fatale mécanique et tu écoutes Quoi - tu écoutes: le temps -
Les tulipes. Fraîches, croquantes. Tu les achètes en bottes pour quelques francs, respirant mal dans le cellophane. Mais tu imagines ce que cela devait être il y a mille ans, dans la solitude immense des steppes
Fantasmé. Volé. Torride. Fatal. Céleste. Du délire glamour de Lehar à l'obsession solitaire de Schubert. De l'ardeur amusée de Mozart à la folie morbide de Strauss. De l'érotisme pudique d'une chanson napolitain
Nains de jardin, nains maléfiques, nains du roi. Nains moqués. Nains plus humains que les humains qui ne sont pas nains. La figure du nain interrogée pas la musique. Quoi? Des nains.
Seuil, passage. Fin et commencement. Grinçante et lourde, ou invisible. De la voix-écharde d'Ines Bacan aux Portes du Paradis, de la terrible porte aux soupirs de Pierre Henry aux seuils initiatiques de Mozart,
Devant la merveilleuse délicatesse dʹune une toile dʹaraignée, tu peux contempler les fils, ou le vide entre les fils. Peut-être qu'il en va de même de la musique ? Que tu peux écouter le son, ou le silence en e
Le loup quʹenfant tu crains. Le loup quʹenfant tu admires. Protecteur ou sanguinaire. Gueule ouverte, langue rouge. Ses traces sur la neige. De la vièle kazakh à la musette occitane, du théâtre élizabétain à la
"Incertitude, oh mes délices - Vous et moi nous nous en allons - Comme sʹen vont les écrevisses - A reculons, à reculons" DʹApollinaire à Eroll Garner, de Bach à Brigitte Bardot, Quoi écoute la musique de quoi ?
Effraies, chevêches, grand-ducs. Harfangs blancs comme neige. Silence de l'envol au crépuscule. La chouette clouée aux portes des maisons pour effrayer le malheur lui-même. Hiboux: intelligence de la nuit, sages
La danse macabre : des squelettes entraînent dans leur danse les vivants. Tous les vivants. Tous égaux. Une danse, une fête du corps pour célébrer la Faucheuse tout en disant une fois encore : je vis, je jouis