Circaète par Nina, Les Amants par Dan Leutenegger
Circaète par Nina louVe
En attendant…Pendant ton grand silenceJ’ai vu un splendide circaèteRôdeur, fouilleur de nos cent heuresQui défilait défiantTon cyan ciel contre fête
Il avait les ailes tellement largesQu’il a volé le ventEt l’a posé dans ta têteFouillant jusqu’à ton enfanceMangeant tout ton virilToute ton audace
Nos moult musiques charnellesSont tombées MuettesBouches braisées, langues sèchesCorps à cœurs vers plate pudeurDe Il à ElleDe You Dear, Mister MontéeÀ mia moitié moi zelle
En insistant pour attendrePendant ton grand silence…J’ai vu les larmes, l’angoisse et la peurJ’ai vu l’arme que tu portaisVers ta tempe sans sueur
Je n’ai pas pu te freinerTe pousser à dé-feindreTe réfréner rectaNi te retenir, ni te supplier.Je t’ai juste… aimé douce,Chéri tendre, du plus loin possible.Du plus vrai paisible
Forte, FuriaMême sans toi Mister YouMister Beauté MontéeMister Dear !Même sans que tu sois là…Je te love et te rêve encore une FOI
J’ai vu le pistolet du saboteurSur tes lèvres mouillées de larmesPuis dans ta bouche referméeVouloir faire bagne, Bang !
Voltige terrifiant…Les ailes du circaèteRestent coincées dans le tempsC’est le ressort qui prend l’essorNotre aimer vif se distrait puis se tait
Vlan ! Descente infernale en obliqueLes Faux Oublis TerrésReviennent te hanter, bel amour douxDear Mister You
J’assiste impuissanteAu vol plané de l’oiseau libreÀ celui qui se défileUne implosion fictive te prendUn chaos sourd, long, lentEt… Tu tombes dans l’amerJe me noie sèche, je me noie sans pleurer
La crosse, le fûtLe chien, la cléHors détenteHors aimerTon doigt sur le pontet fait le guet
Émois et moiBrave femme pleine de sèveRespectant ton vœux de contre plaisirsRegardant ta mort te faire la courEt frayerTes abîmes acérés commeTes risques et périlsNe sais rien dire saufOuFFFfff !!!
Du Peuvent Être NOUSJe pleure, je souris, je résisteJe reste, je quitte, je visÀ l’enversComme à l’endroitOù tu m’habitesIci, mon âme est sauveCar rienNi néant ni MortN’ira manger le trésorQu’est encoreNotre souvenir de maintenant
Les amants par Dan Leutenegger
Le miroir de tes hanches me renvoie la stupeur,Coloré d'anges noirs, embué de soupirs.C'est ma pensée que je caresse,C’est ton idée que mes mains pressent....Je m'enfume de volupté sur tes seins démentiels,Ta peau est une toile tissée pour mes délires,Tes reins sont des nuages qui se cabrent sous la menace,Menace d'un plaisir souverain que je conjugue avec l'AILLEURS...Je te transporte vers un cri étouffé de scandale,Là où l'ivresse se transforme en cathédrale,Là où le temps pénètre l'espace de questions et d'Imaginaire.Soupirs incandescents sur l'énigme de ton ventre,Soupirs cuivrés dans l'Enfer angélique de ta fièvre.Le verbe aimer est un soleil au fond de mon lit...Soleil hivernal, plus brûlant qu'un fantasme.Univers charnel qui se cabre sous ma Folie,Qui gémit sous la Passion, qui s'éclate sous la caresse....Paysage voluptueux, je tremble encore de tes baisers et de tes charmes.Vertigineux instants où mon âme se torture le frontDans le miel de tes cuisses,Mystérieuses minutes où mon cœur bousculé pénètre ta chairTendue pour mon trépas.Mes sens tourbillonnent dans l'éclat rouge de ta jouissance,Dans l'insolence de mes désirs...
Sensuelles brûlures aux parfums poétiques,Délicieuses ruptures au goût onirique,J'aime de ces transports le son orageux de ta Nuit,Quand la neige s'éteint sur une dernière note :
L'AMOUR !
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