Version Tl;DR du projet: parler du personnel pour s'approcher de l'universel. Charles Bassiste et ses ami(e)s visent à reconnaître ce qui, chez l'autre, renvoie à soi. Culture, sexualité, arts, croissance personnelle, journal intime, passion libérée. C'est intense du début jusqu'à la fin.Version qui plaît davantage à son auteur :« Tout le monde s'en calisse » se veut le reflet d'une époque et le témoignage en action d'un garçon né en 1988 dans les environs de Montréal. À l'âge de 23 ans, Charles Bassiste consomme des champignons magiques, renonce à ses ambitions musicales et décide d'assumer ce qui lui semble assimilable à sa « vraie » nature. Arts martiaux, psychotropes et littérature deviennent peu à peu les éléments structurants d'une nouvelle manière de concevoir l'expérience du quotidien.Tant d'allégresse retrouvée au cours de l'été 2012 inspire le garçon à s'embarquer dans un projet d'introspection perpétuelle qui le mène à fonder avec des amis un réseau de podcasts intitulé « Tout le monde s'en calisse ». Parmi les émissions au programme, « L'école de la vie » devient peu à peu la sienne jusqu'au mois de mars 2015. Doutes et remises en question mènent à l'hiatus. Faut-il tout dévoiler? Pour qui ce garçon se prend-il? Qu'est-ce qu'un écrivain, un artiste? Qu'est-ce qu'un commentateur culturel? Charles Bassiste verra-t-il sa vie ruinée du jour au lendemain parce qu'il a dit un jour un commentaire désobligeant à propos de ... ?Au fond, tout le monde s'en calisse. Voilà qui constitue la condition d'existence de Charles Bassiste à l'aube du Nouvel an. On ne peut que vivre avec soi. Deal with it.Finalement, (heureusement, diront les auditeurs préférés de Charles Bassiste), cette version remaniée du projet initial prend enfin sa forme définitive, assumant au passage son caractère profondément intimiste et sincère. Charles Bassiste tire ses réflexions de son journal intime, des événements culturels qui le passionnent, de son quotidien dans tout ce qu'il a de banal, de cliché et de merveilleux. Pour l'occasion, il lance une liste d'envoi (https://tinyletter.com/charlesbassiste), assume ses contradictions de personne médiatique et (un brin) antisociale.Sur une dernière note : cette émission est aussi une manière de rendre au médium podcastique ce qu'il a apporté de positif à Charles Bassiste en matière d'épanouissement et de modèles masculins. Cette pratique de la conversation lui donne l'impression qu'il parle à des ami(e)s, des gens qui, peu importe leur milieu, ont le potentiel de former une communauté de l'esprit et du combat avec lui.Il s'agit, sans contredit, d'un podcast de la croissance personnelle.*Les archives de « L'École de la vie » demeurent, à ce jour, disponibles sur iTunes. Il s'agit, à tous les niveaux, de la genèse de ce projet et sont, en ce sens, d'un grand intérêt pour le documentariste ou l'historien en devenir. (https://itunes.apple.com/ca/podcast/lecole-de-la-vie/id538923838?l=fr&mt=2)Écrivez-lui au
[email protected]*Cette peinture est une gracieuseté de Jean-Gabriel Lebel.