Nous sommes le 3 novembre 2019, au Centre de lancement de satellites de Taiyuan, dans la province du Shanxi (Sha-n-Shi), en Chine. Il est 11h22, heure de Beijing.
On vient d’envoyer dans l’espace un nano-satellite de type CubeSat, un satellite miniaturisé, équipé pour la première fois d’un propulseur d’un nouveau genre. Ce propulseur, qui permet au satellite de changer d’orbite, utilise non pas du xenon, comme c’est le cas la plupart du temps, un gaz qui doit rester pressurisé, mais de l’iode, nettement moins chère et qui se maintient bien sous forme solide.
Cette innovation technique, on la doit à la société ThrustMe, ("PropulseMoi" en français) créée en 2017, qui conçoit des moteurs miniatures qui augmentent la durée de vie des petits satellites en leur épargnant des collisions.
Je vous emmène aujourd’hui à Massy, au siège de cette jeune société, à la rencontre d’Ane Aanesland, PDG et co-fondatrice de ThrustMe, physicienne au CNRS d’origine norvégienne, il y a peu de temps encore responsable du groupe Plasmas froids au Laboratoire de physique des plasmas de l’École Polytechnique.
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