« Se demander si ça aurait pu être évité est une question tellement lourde. Ce qui me paraît important, c’est de travailler pour prévenir l’attentat suivant plutôt que de se flageller sur ce qui s’est passé. » Après une attente angoissante de 18 heures, Georges Salines a été informé de la mort de sa fille Lola, tombée sous les balles au Bataclan. Depuis, il a fondé une association des victimes du 13 novembre pour faire la lumière sur les attentats et « mettre en avant la fraternité comme solution comme riposte au terrorisme ». Il dévoile à Anne-Marie Dussault qu'il souhaiterait rencontrer Salah Abdeslam, le seul membre encore vivant des commandos des attentats, pour comprendre « comment on a fabriqué ces machines de mort que sont les terroristes, comment des jeunes gens de l’âge de ma fille peuvent se mettre en tête que de la tuer pouvait faire avancer leur cause ».