Et maintenant, bien sûr, ça fait six ans déjà... Je n’ai jamais encore raconté cette histoire. Les camarades qui m’ont revu ont été bien contents de me revoir vivant. J’étais triste mais je leur disais : « C’est la fatigue... »
Il y avait, à côté du puits, une ruine de vieux mur de pierre. Lorsque je revins de mon travail, le lendemain soir, j’aperçus de loin mon petit prince assis là-haut, les jambes pendantes. Et je l’entendis qui parlait...
– Les hommes, dit le petit prince, ils s’enfournent dans les rapides, mais ils ne savent plus ce qu’ils cherchent. Alors ils s’agitent et tournent en rond...
Nous en étions au huitième jour de ma panne dans le dé- sert, et j’avais écouté l’histoire du marchand en buvant la der- nière goutte de ma provision d’eau...
Bonjour, dit le petit prince.– Bonjour, dit le marchand.C’était un marchand de pilules perfectionnées qui apaisent la soif. On en avale une par semaine et l’on n’éprouve plus le besoin de boire.
– Bonjour, dit le petit prince.– Bonjour, dit l’aiguilleur.– Que fais-tu ici ? dit le petit prince.–Je trie les voyageurs, par paquets de mille, dit l’aiguilleur. J’expédie les trains qui les emportent, tantôt vers la droite, tantôt vers la
Mais il arriva que le petit prince, ayant longtemps marché à travers les sables, les rocs et les neiges, découvrit enfin une route. Et les routes vont toutes chez les hommes.
Le petit prince fit l’ascension d’une haute montagne. Les seules montagnes qu’il eût jamais connues étaient les trois vol- cans qui lui arrivaient au genou. Et il se servait du volcan éteint comme d’un tabouret.
Quand on veut faire de l’esprit, il arrive que l’on mente un peu. Je n’ai pas été très honnête en vous parlant des allumeurs de réverbères. Je risque de donner une fausse idée de notre pla- nète à ceux qui ne la connaissent pas.
La cinquième planète était très curieuse. C’était la plus pe- tite de toutes. Il y avait là juste assez de place pour loger un ré- verbère et un allumeur de réverbères.
La seconde planète était habitée par un vaniteux :– Ah ! Ah ! Voilà la visite d’un admirateur ! s’écria de loin le vaniteux dès qu’il aperçut le petit prince.
Il se trouvait dans la région des astéroïdes 325, 326, 327, 328, 329 et 330. Il commença donc par les visiter pour y cher- cher une occupation et pour s’instruire.
Le Corbeau et le Renard est la deuxième fable du Livre I des Fables de La Fontaine situé dans le premier recueil des Fables, édité pour la première fois en 1668.
Je crois qu’il profita, pour son évasion, d’une migration d’oiseaux sauvages. Au matin du départ il mit sa planète bien en ordre. Il ramona soigneusement ses volcans en activité. Il possédait deux volcans en activité.
J’appris bien vite à mieux connaître cette fleur. Il y avait toujours eu, sur la planète du petit prince, des fleurs très simples, ornées d’un seul rang de pétales, et qui ne tenaient point de place, et qui ne dérangeaient personne.
Le cinquième jour, toujours grâce au mouton, ce secret de la vie du petit prince me fut révélé. Il me demanda avec brus- querie, sans préambule, comme le fruit d’un problème long- temps médité en silence :– Un mouton, s’il mange les arbustes,